La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



vendredi 1 avril 2016

On ne peut vraiment pas rester ainsi à la merci du beau temps !

Jules et Michel Verne, En l'an 2889, version originale anglaise de Michel Verne en 1889, traduction de Jules Verne revue par l'éditeur Caillon Dorriotz.

Dans cette nouvelle, les Verne imaginent le futur en suivant la journée d'un magnat de la presse, Fritz Napoléon Smith. Les moyens de transport et de communication se sont considérablement développés et cet homme pratique ne perd plus son temps dans des choses simples : il existe des machines pour s'habiller, la musique est jouée par des logiciels et la nourriture arrive par des tubes (et les femmes continuent à s'occuper en faisant du shopping à Paris). On trouve plus généralement de nombreuses inventions futuristes propres à l'univers vernien.
Ce qui est frappant, c'est que tout semble décidé par de richissimes industriels philanthropes, de l'utilisation des ressources à la diplomatie internationale. Cette nouvelle est bien représentative de son époque d'écriture : confiance dans le progrès industriel et technique, partage du monde par les Occidentaux et foi aveugle dans l'avenir.

Un chapitre à ajouter aux anthologies utopistes. L'avis de monsieur Van der Meulen.

B. Rancillac, La fiancée de l'espace, 1965, coll. privée, M&M
- Vous osez affirmer que la Lune est inhabitée ?
- Du moins, monsieur Smith, sur la face qu'elle nous présente. Qui sait si de l'autre côté...
- Eh bien, Corley, il y a un moyen très simple de s'en assurer...
- Et lequel ?...
- C'est de retourner la Lune !
- Ah, mais oui, bien sûr ! crièrent les deux hommes à la fois. Et ils ne semblaient avoir aucun doute quant à la possibilité de succès d'une telle entreprise.


Merci à l'éditeur Caillon Dorriotz pour cette lecture.

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