La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 14 août 2014

Rip Van Winkle, cependant, était un de ces heureux mortels, de cervelle un peu folle et de bonne composition.


Washington Irving, Rip Van Winkle, illustrations d’Arthur Rackham, traduit de l’américain par Marie Paule Page, publication originale du texte 1820, édition avec ces illustrations en 1905, édité en France chez Corentin.

Il y a fort longtemps sur ce blog j’évoquais la légende de Rip Van Winkle, mise en musique par le compositeur américain Ferdé Grofé, pour célébrer plus largement l’Hudson river.

C’est ici une version ancienne de ce conte. Rip Van Winkle est issu de l’immigration hollandaise installée dans un petit village américain. Pas bon à grand-chose, mais sympathique. Un jour il s’égare dans la montagne avec son fusil et son chien et rencontre des petits personnages un peu bizarres…

Le charme de cette version provient notamment des références à la culture hollandaise qui font le fond de la culture américaine (y a pas que les Écossais). Mais il provient surtout des illustrations : des dessins aux contours nets ou quelquefois plus hachés, avec des aplats très légers d’aquarelle. Les tons bruns et gris prédominent avec quelques éclats colorés. Le trait rappelle de vieilles gravures sur bois et est cohérent avec cet univers montagnard, un peu ancien. Comme vous le voyez, les dessins contiennent des détails amusants et fins.


C’est un très joli livre.

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